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Wacken Open Air 2013
Le trajet:
Le trajet:
15h45: Décollage de Toulouse. 22h03: Arrivée à Hamburg.
Enfin à Hamburg ! Apres quelques galères à Paris, nous y voila. On dois désormais aller à Itzehoe pour se rapprocher un peu plus de la terre promise. On croise même à l’aéroport un mec venu spécialement du Mexique pour le Wacken ! Mais pas le temps de parler, le temps presse, direction Altona afin prendre le train pour Itzehoe. Train que l’on rate à une dizaine de minutes près…
C’est donc une heure après que l’on embarque un peu fatigués du voyage -tout en sachant que la dernière navette faisant Itzehoe/Wacken été déjà partie. Bref, on s’installe dans le train et une douce et brutale mélodie nous interpelle: nous ne sommes pas seuls. Un autre metalleux en pèlerinage est ici: il s’agit de Tom, un australien en plein metal-trip européen. Après une bonne heure d’échanges dans un anglais approximatif, nous arrivons à 1h30 du matin à Itzehoe.
Bien que nous avions décidés de faire les derniers kilomètres qui nous séparent du Wacken à pied, nous prenons la solution de facilité: le taxi. Et vu la distance parcourue, nous ne regrettons pas notre choix.
2h05: Enfin arrivés au camping du fest. On plante la tente juste avant que le déluge ne s’abatte sur nous, maintenant, dodo. Vite demain…
La journée du jeudi:
La journée du jeudi:
Annihilator
Après un long voyage et quelques galères, nous voilà rassemblés devant la Black Stage pour notre premier live du Wacken 2013 : Annihilator ! L’excitation du public est palpable lors de l’abaissement du rideau, et les quatre membres du groupe le sont visiblement plus que nous. C’est avec Smear Campaign que les canadiens ouvre le bal suivis de King of the kill, ils se donnent à fond et leurs enthousiasmes est perceptible à travers leur jeu scénique.
Jeff Waters (Guitare) et Dave Padden (Chant et Guitare rythmique) forment un duo détonant, se complétant aussi bien instrumentalement que vocalement, accompagné par Al Campuzano (Basse) et Mike Harshaw (Batterie) visiblement ravi d’être là. Tout ça mélangé, nous donne un Annihilator survolté qui fait headbanger le public au rythme de leurs sons. Après 10 ans d’absence sur la mythique scène du Wacken, ils se sont sentis dans l’obligation de jouer No way out extrait de leur dernier album Feast pour célébrer leurs come-back, et on en est ravis ! Le set tourne surtout autour d’un Jeff décidément incroyable qui enchaîne ses solos avec vitesse et précision, très bien cadencé par le reste du groupe. Ayant connus ce groupe directement en live, je ne peut que le recommander. Ils nous ont livrés un show énergique de 50 minutes, après laquelle on en redemande forcément !
Setlist :Smear Campaign -King of the Kill -No Way Out -Clown Parade -Set the World on Fire -W.T.Y.D. -The Fun Palace -I Am in Command -No Zone -Fiasco -Alison Hell.
Deep Purple
C’est avec excitation que l’on quitte le camping pour rejoindre les scènes car se soir, c’est Rammstein qui est attendu de pied ferme par tout les festivalier ! Mais avant la principale tête d’affiche de cette édition du Wacken, nous sommes allez faire un détour pour acclamer ces légendes que sont Deep Purple.
Ils nous semblaient normal de rendre hommage à ses membres qui, malgré les années de tourné mondiale, ont toujours un peps digne de leurs statuts. C’est avec plaisir qu’ils nous offrent un show de 1h45 (oui oui !) comprenant 19 morceaux, dont un solo de guitare signé Steve Morse et un autre de Don Airey au clavier. Un bonheur pour les oreilles, ils savent toujours dégager cette magie qui leur est propre, et on aime ça ! Avant le rappel, entendre Smoke on the Water reprit par tout le Wacken, fût vraiment un bon moment.
Un concert très apprécié, aussi bien par les anciens que par les jeunes !
Setlist: Highway Star -Into the Fire -Hard Lovin’ Man -Vincent Price -Strange Kind of Woman -Contact Lost -Solo de Steve Morse -The Well-Dressed Guitar -Hell to Pay -Lazy -Above and Beyond -No One Came -Solo de Don Airey -Perfect Strangers -Space Truckin’ -Smoke on the Water -Green Onions -Hush -Black Night.
Rammstein
C’est LE show de ce jeudi 1er août. La Black Stage a été occasionnellement indisponible toute la journée pour installer la scène du combo allemand… Rammstein est d’ailleurs le seul groupe à l’affiche ce soir, tout le Wacken est donc convié au spectacle -excepté Ragnarok sur la Headbangers Stage. Ça promet du lourd ! 22h passées, le show va commencer. Le voile de la scène tombe dès les premières notes d’Ich tu dir weh, on y est !
Comme pour leur date à Montpellier le 23 avril dernier, Till aborde une coupe blond platine et une doudoune rose bonbon. Le show reste similaire aux autres dates du MIG Tour; à une exception près: le groupe a invité le chanteur allemand Heino, pour chanter Sonne aux cotés de Till. Après la désormais célèbre éjaculation sur Pussy, le concert se termine.
On notera que le grand écran situé à droite de la scène n’a cessé de bugger durant tout le concert. Mais on retiendra surtout l’ambiance de fou furieux avec un Wacken au complet chantant chaque morceaux à tue tête, la pyrotechnie comme toujours impressionnante et le son, juste parfait.
Voir Rammstein au Wacken, ça a vraiment de la gueule.
Setlist: Ich tu dir weh -Wollt ihr das Bett in Flammen sehen? -Keine Lust -Sehnsucht -Asche zu Asche -Feuer frei! -Mein Teil -Ohne dich -Wiener Blut -Du riechst so gut -Benzin -Links 2-3-4 -Du hast -Bück dich -Ich will -Mein Herz brennt -Sonne -Pussy.
La journée du vendredi:
La journée du vendredi:
Gojira
Apres un réveil difficile, il est temps de se préparer pour le premier concert de la journée: les frenchies de Gojira -qui jouent en remplacement de As I Lay Dying, au grand désespoir de mon collègue…
11h35, c’est devant un public au rendez-vous devant la Black Stage que le groupe débute son set sur Explosia. On sent bien que le combo est aussi content qu’impressionné de jouer cette fois ci sur une des mainstage du festival après leur passage sur les planches de la Wet Stage en 2010. C’est vraiment en étant à l’étranger que l’on s’aperçoit de la notoriété désormais internationale des bayonnais et on est fiers de voir la silhouette de L’Enfant Sauvage orner les tee-shirts des festivaliers ! Mais les fans français ne sont pas loin et on peut apercevoir plusieurs flags tricolores agités parmi la foule.
Que dire du show ? Très pro et bien rodé malgré un son beaucoup trop saturé à mon gout (trop de basses et chant quasi-inaudible au début du set). Quoi qu’il en soit, c’est satisfaits du show que l’on quitte la Black Stage.
Setlist: Explosia -Flying Whales -Backbone -Love -L’Enfant Sauvage -The Heaviest Matter of the Universe -Vacuity -Connected -Remembrance -Oroborus -The Gift of Guilt.
Motorhead
Beaucoup, beaucoup de monde ont suivit l’état de Lemmy Kilmister ces derniers mois et à l’annonce de l’annulation de leur tournée, ils étaient plus nombreux encore à retenir leur souffle quant à leur passage ou non au Wacken. En effet, ce n’est qu’une semaine avant le festival que ses organisateurs ont donnés la réponse officielle du groupe: Motörhead jouera au Wacken -unique date estivale du groupe. C’est donc un événement en soit.
La foule s’est amassée devant la Black Stage, les écrans géant annoncent le groupe et le public acclame Lemmy : on y est !
Mikkey Dee, le batteur, entre en scène suivit de près par Phil Campbell et par Lemmy. I Know How to Die entame le set après les désormais célèbres mots: « We are Motörhead, motherfuckers, and we play Rock’N’Roll« . On sent bien que le frontman est en convalescence par son manque de souffle… Il passe d’ailleurs par deux fois derrière la scène, notamment lors du solo de Phil. Après une vingtaine de minutes de show, la seconde fois fut la dernière. Après un rapide « Ok guys, thank you, bye » à la fin de The Chase is Better Than The Top, Lemmy disparaît pour de bon.
L’incompréhension générale règne jusqu’à l’annonce de la fin du concert par Thomas Jensen, Lemmy ayant fait un malaise. Dès lors, elle se transforme pour certains en dégoût et en joie pour d’autres -d’avoir au moins pu assister à un show du groupe mythique-..
Setlist: I Know How to Die -Damage Case -Stay Clean -Metropolis -Over the Top -Guitar solo -The Chase is Better Than the Catch.
La journée du samedi:
La journée du samedi:
Alestorm
Avant d’aller prendre une sentence auditive devant Lamb of God, nous sommes allés nous échauffer avec la superbe ambiance qu’Alestorm dégage en live. Nous voilà devant la scène, à attendre le début des festivités.
Lorsque le rideau s’abaisse et que le set débute sur The Quest, le metal pirate de ces écossais envahi la Party Stage et nous donne une envie incontrôlable de taper du pied. Le groupe met tout son cœur à faire bouger le Wacken sur leur mélodie enivrante et pleine de bonne humeur. C’est ainsi que débute les slam des pirates, en bateau gonflable ou déguisé, on en voit passer de toute les couleurs !
Alestorm a ce don de transmettre une ambiance particulière à travers leur musique et leur jeu scénique, alors lorsque cette envie prend le monstrueux public du festival, c’est magique. On se retrouve dans leur univers, et on adore ça ! C’est avec bon cœur que l’on se met tous à terre pour pagayer au rythme de la musique, ou accompagner les musiciens en criant et tapant des mains. Ils méritent bien leurs réputation de Kick Ass Live Band, car même sur le plan musical, ils envoient bien ! Des rythmes endiablés, des riffs lourd et mélodiques, une voix très approprié au style musical, c’est vraiment génial.
N’ayant écouter que peu de morceau de ce groupe, je ne connaissais pas beaucoup. Mais le live m’a vraiment fais apprécier le genre, et ne les louperai pas si j’ai encore l’occasion de les applaudir !
Setlist: The Quest -The Sunk’n Norwegian -Wolves of the Sea -Shipwrecked -Nancy the Tavern Wench -Back Through Time -Wenches & Mead -Midget Saw -Keelhauled -Rumpelkombo -Pirate Song -Captain Morgan’s Revenge -Rum.
Lamb of God
Que nous l’attendions, ce samedi après midi ! Lamb of God est présent pour la première fois au Wacken, et pas question de manquer ce carnage. On arrive bien à l’avance et trouvons une place de rêve au deuxième rang pour profiter au maximum du live. Et nous avons été servis !
Une introduction musclé sur Desolation qui gonfle à bloc les metalleux de la Black Stage, et nous voilà partis pour une heure de folie. Pogos, circle pit, slam… On ne les compte plus ! Ça part dans tout les sens, aussi bien dans le public que sur la scène. Le groupe se donne littéralement à fond, et sa donne envie de le suivre ! On retrouve un Randy Blythe survolté qui monte en puissance et se renouvelle à chaque morceaux, n’hésitant pas à sauter et écraser à maintes reprises la table près de son retour.
Mais il n’est pas le seul à produire un très bon show, Chris Adler fracasse sa batterie avec toute la force de ses membres, très bien soutenue par les lourdes notes de la basse de John Campbell. Les riffs puissant et technique des deux guitaristes Willie Adler et Mark Morton accentue l’effet brutal que leur musique diffuse. Le groupe s’en donne à cœur joie et plus ils jouent, plus la foule du Wacken se plie à leur puissance de jeu. Le ciel même s’est mit à trembler ! Une averse s’est abattu sur un public déchaîné, qui l’a rendu encore plus fou.
Une excellente ambiance et une bonne performance sur scène, que du bonheur. La setlist était brutale à souhait, et pour tout les amateurs du style, ce fût le concert à ne pas manquer !
Setlist: Desolation -Ghost Walking -Walk with Me in Hell -Set to Fail -Ruin -Now You’ve Got Something to Die For -Omerta -In Your Words -Laid to Rest -Redneck -Back Label.
Trivium
Il est maintenant l’heure de rejoindre les scènes, pour assister à trois concert, dont le premier sera les américains de Trivium ! Nous ne les avions jamais vu en live auparavant, mais connaissant certains morceaux de leurs album The Crusade et Shogun, nous avions hâte de voir de quoi il en retourne.
Une bonne introduction, et Throes of Perdition éclate dans nos oreilles, aussi bien que le principal défaut de ce concert : les basses. Elles étaient beaucoup trop forte, la batterie et la basse écrasaient énormément les autres instruments et les voix. C’est dommage, car le groupe donne tout ce qu’il a et fait découvrir quelques titres de leur prochain album : Vengeance Falls ( prévu en Octobre ). Cela dit, l’ambiance est géniale et la musique se fait tout de même entendre ! Mais c’est à partir de Down from the Sky que la foule et le groupe sont gonflé à bloc.
Les fameux solos rapide et efficace de Matt et Corey envahissent la foule, lourdement rythmé par Paolo à la basse. On n’oubliera pas Nick Augusto pour son incroyable prestation à la batterie. Sachant que l’ancien batteur (Travis Smith) a été élu meilleur batteur metal en 2005, le groupe n’a pas choisis n’importe qui pour reprendre le flambeau. Le partage des voix entre Matt, Corey et Paolo est très bien agencé et la musique reste fluide, tout en accordant trois chants bien distinct.
La pluie tombée durant Lamb of God a laissé des traces sur la Hollyland, mais le public n’en démord pas ! Pogos, circle pit, lancés de chaussure, tout ça recouvert de boue sur le son de Trivium qui résonne, que demander de plus ?
Un bon show, apprécié des fans comme des amateurs du genre ! J’irai les acclamer de nouveau sans hésitation !
Set list: Throes of Perdition -Becoming the Dragon -Down from the Sky -Brave This Storm -Watch the World Burn -Black -Strife -Dusk Dismantled -A Gunshot to the Head of Trepidation -In Waves -Pull Harder on the Strings of Your Martyr.
Nightwish
Nightwish ne se présente plus, et c’est pour ma part un des groupe que je voulais absolument voir pendant cette édition 2013. Le show commence sous les applaudissements de la foule, sur Dark Chest of Wonder. Dès les premières notes, on sent que le public, comme le groupe se donne à fond. L’influence peut être, de l’annonce faite quelques jours auparavant: le show sera filmé pour le DVD `Imaginaerum World Tour´… L’ambiance confirmée avec le second morceau, Wish I Had an Angel où le public chante à tue tête.
Floor Jansen, nouvelle chanteuse du combo n’a rien à envier à ses prédécesseure: elle assure un max et donne tout pour conquérir le public, chose grandement réussie. Les morceaux s’enchaînent sur le même rythme et les effets pyrotechniques participent à l’engouement du public.
Storytime résonne et l’écran géant faisant office de décor de scène se met aux couleurs de leur dernier album. S’en suit le combo I Want My Tears Back, Nemo et Last of the wilds en compagnie de Troy Donockley, la seconde recrue officielle du groupe.
Last Ride Of The Day clôture le show sous un feu d’artifice, c’était beau et j’y était.
Set list: Dark Chest of Wonders -Wish I Had an Angel -She Is My Sin -Ghost River -Ever Dream -Storytime -I Want My Tears Back -Nemo -Last of the Wilds -Bless the Child -Romanticide -Amaranth -Ghost Love Score -Song of Myself -Last Ride of the Day.
Meshuggah
Après s’être bercé les oreilles avec du bon Nightwish, quoi de mieux que de bouger de 100 mètres pour se retrouver devant les Suédois de Meshuggah. Après une légère attente la scène se dévoile, le groupe nous apparaît et le concert débute violemment. Leurs morceaux sont saccadés, puissants et l’on se prend vite à la sombre ambiance qu’ils dégagent.
C’est le dernier jour, il est tard et après une journée aussi chargé en bon groupe, on sent le Wacken fatigué. Ça ne bouge pas beaucoup, même si le cœur y est ! Ce groupe pratique un metal expérimental très technique, peut-être même un peu trop ! En effet, la technicité très remarquable de leur musique empiète beaucoup sur leur jeu de scène et rend la chose bien lassante. Les musiciens sont tellement concentré qu’ils ne bougent pas de leur place et le chanteur (Jens Kidman) ne fais pas grand chose pour motiver les troupes, s’adresser au Wacken au bout d’une demi-heure peut paraître gênant ! C’est bien dommage car leur style est accrocheur, mais pas vraiment taillé pour secouer un public curieux.
Par contre pour les fan de Meshuggah, c’était que du bonheur ! Avis aux amateurs donc, écoutez le groupe en studio pour éviter d’être surpris comme nous l’avons été !
Set list: Swarm -Combustion -obZen -Do Not Look Down -Bleed -Rational Gaze -New Millennium Cyanide Christ -Demiurge -In Death–Is Life -In Death–Is Death.
L’ organisation
L’ organisation
Le site est très bien agencé, avec un camping monumental traçant un arc de cercle autour du Wackinger Village et des divers commerces. Des animations quasi-permanente, des concerts s’enchaînant très vite sur sept scènes différentes, on peut toujours trouver quelque chose à faire ! Il n’y a eu aucun problème de timing, les concerts débutaient à l’heure prévue. Nous avions tout à porté de main : point d’eau, magasin, sanitaire… On pouvait facilement trouver tout ce dont nous avions besoin.
Le seul soucis notable fût notre recherche du Check-in Vip. Après avoir posé la question à plusieurs membre du staff, qui ne semblaient pas avoir les mêmes informations, nous sommes parvenu à trouver le Check-in à quelques kilomètres de l’entrée. Sinon le personnel était agréable et la population du village très impliqué à l’ambiance particulière du Wacken.
La magie du festival n’opérait pas que sur les festivaliers !
par Sarah Boscus et Nico Titi
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