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RHAPSODY REUNION @u Métronum : le Live Report by Reaper
RHAPSODY
20TH ANNIVERSARY FAREWELL TOUR
Juin 1997. Après avoir été bercé aux sons de Scorpions, Deep Purple et autres Led Zeppelin dans notre enfance, on se cherche musicalement quand on a une quinzaine d’années. C’est alors que le Power metal arrive dans notre vie sans crier gare. Les Gamma Ray, Helloween, Angra, Manowar et autres Stratovarius tournent en boucle dans notre platine à cd. Parmi eux, Rhapsody, groupe émergent de la scène, pointe le bout de son nez à l’automne de cette année la. Et quand Land Of Immortals apparaît sur un sampler de Metallian ou Hard N Heavy, c’est la consécration pour nos oreilles, les hormones sont en ébullition.
Janvier 2000. On apprend par le biais de la presse spécialisée que le Bikini (à l’époque chemin des Étroits, le long de la Garonne) produit un concert Stratovarius – Rhapsody – Sonata Arctica le 2 mai. Une date immanquable à l’époque et improbable de nos jours. Un concert magique avec un Stratovarius au sommet de son art, promouvant l’album Infinite, Rhapsody pour Dawn Of Victory et Sonata Arctica, groupe débutant, jouait Ecliptica presque en entier. Un beau moment inoubliable.
2011, Le groupe se scinde en 2, Luca Turilli continue de son coté sous le nom de LT Rhapsody et Alex Staropoli du sien sous le nom de Rhapsody Of Fire.
Été 2016, le groupe décide de se reformer sous le nom de Rhapsody Reunion, avec le line up original mais sans Staropoli, refusant d’y participer.
17 octobre 2017. Spm Prod (dont votre serviteur fait parti) annonce le retour de Rhapsody Reunion au Métronum le 17 mars, accompagné de Beast In Black et Scarlet Aura, date qui aura vu la vente de tous les billets la veille de Noël.
Jour J, quasiment 18 ans plus tard, nous y sommes, les tourbus arrivent, tout se passe merveilleusement bien, que ce soit avec le tour-manager, le crew, les groupes, la journée se déroule parfaitement sans couacs, ça promet une bien belle soirée. Les portes s’ouvrent, les 500 personnes convergent vers la grande salle. Nous passeront sur les prestations Scarlet Aura et Beast In Black, sans grand intérêt personnel.
Le grand moment arrive. Lux Triumphans résonne dans la sono, les fans ayant compris que Dawn Of Victory sera joué en premier. Et le public est déjà dans l’ambiance ainsi que les 1ers rangs qui reprennent le morceau à l’unisson. Le son est ultra propre, carré, les musiciens en place, pas de fausses notes. Wisdom Of The King nous tirera des larmes de bonheur tant c’est magnifiquement interprété. On pourrait se poser la question de savoir si ça sonne bien sans claviériste (donc avec toute les orchestrations samplées), il n’en est rien, cela passe comme une lettre à la poste.
Luca Turilli, master magique de la 6 cordes, ne tient jamais en place et saute dans tous les sens. Patrice Guers et Dominique Leurquin, nos deux frenchies, respectivement à la basse et à la 2e guitare, ne sont pas en reste et affichent des sourires victorieux et un plaisir de jouer radieux. Alex Holzwarth, Deutsche Qualitat à la batterie, est métronomique. Mais la palme d’or revient sans équivoque à Fabio Lione, dont la voix se bonifie avec l’age, un cador de la scène et une des meilleures voix qui puissent exister, sans hésitation. Ce timbre vocal est vraiment exceptionnel.
Pour le reste, la setlist est un best of des années 1997 à 2002, donc une série de tubes sans exception : Land Of Immortals, Power Of The Dragonflame, Riding The Winds Of Eternity, le dansant The Village Of Dwarves, la ballade Wings Of Destiny, bref que du bonheur. Mentions spéciales à Lamento Eroico, sublimement interprété par un Fabio Lione qui nous met carrément en transe ainsi que la magnifique reprise Con Te Partiro à cappella, du ténor Andrea Bocceli, nous faisant pleurer une fois de plus. Au bout d’1h20 de show, Holy Thunderforce nous hypnotise une fois de plus et c’est sur l’énorme Emerald Sword, repris en chœur comme un seul homme, que le groupe nous quitte après de longues minutes à remercier le public comme il se doit.
Après avoir tout rangé et nettoyé, ce sont sous des adieux plein d’humilités et d’amitiés que nous disons au revoir à toute l’équipe, qui nous remerciera plusieurs fois pour l’accueil, la bouffe, l’aide apportée afin de passer une soirée optimale. Merci à vous, Rhapsody, c’est un rêve devenu réalité de vous avoir organisé dans notre belle ville rose. Nous citerons Luca Turilli, qui, après avoir conversé avec lui et un gros câlin : « la boucle est bouclée ».
par Romain Reaper
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