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Leyendas Del Rock 2015

Leyendas Del Rock 2015

Reaper666

3 octobre 2015

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Une petite introduction

Le Leyendas Del Rock. Ce nom là me disait quelque chose. En effet, lors de la mort du Metalmania rebaptisé Metalway, festival espagnol majeur du metal dans son ensemble (et plutôt orienté dans le metal traditionnel), le Leyendas a pris sa succession et ses ses quartiers dans la ville de Vilenna, au fin fond de l’Espagne. Et vu l’affiche proposée, on ne pouvait pas refuser ce voyage.
Bref me voilà parti avec mes compères, musiciens de Theopsya et Aephenamer pour ce périple de 10 heures de route direction Alicante pour rejoindre la magnifique cité de Vilenna, une bourgade médiévale avec son château et ses contreforts superbes perdu au milieu de la pampa désertique. Magnifique endroit.
Cependant, dû à notre arrivée tardive, nous louperons le show de Sepultura en guise de Warm-up gratuit le mercredi soir. Pas grave, il est temps d’aller dormir vu ce qui nous attend les prochains jours.

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Jeudi 6 aout

Une chose est claire : la chaleur s’est invitée parmi nous. Après avoir tenté de se tenir plus ou moins à l’ombre toute la matinée et récupéré nos bracelets, nous pénétrons enfin dans le Polideportivo de la ville : 2 Mainstages  sur un terrain de foot et une autre scène plus  petite dans un endroit abrité. Les concerts s’enchaîneront non stop (des choix vont donc devoir s’imposer mais pas beaucoup finalement). Un endroit somptueux avec des montagnes en fond. Autre chose notable : la durée des sets. Même les groupes jouant en début d’après-midi auront au minimum 50 minutes au compteur, ce qui est vraiment appréciable comparé à d’autres festivals.

 

Amaranthe est le premier à ouvrir les hostilités. Pas du tout le genre de metal que j’écoute chez moi, leur musique est finalement assez entraînante en live, leur mix metal/modern/dancefloor se mariant convenablement, malgré les récurrents problèmes technique du guitariste, le système sans fil faisant des siennes.
Leur particularité vient de leur 3 chants différents : une chanteuse, la sublime Elize Ryd, ainsi que 2 chants masculins: un clair et un growl. Une mise en bouche sympathique des suédois qui commencent à se faire bien connaître.

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S’il y a bien une des raisons de notre venue à ce fest, c’est par la présence non négligeable du German Big Four. Seul représentant aujourd’hui, Destruction. Le power trio déboule sur scène tambour battant sur son hymne Curse The Gods, thrash/speed à souhait. S’en suit une multitude de hits comme Mad Butcher, Thrash Till Death ou Eternal Ban.
En revanche, s’il y a un bien une chose que je regrette en Espagne c’est le manque de motivation du public, et ce, pour tous les groupes en général. J’ai l’impression d’être le seul excité qui connaît toutes les paroles par cœur et qui headbangue comme un forcené au 1er rang. Un pogo de 10 personnes, pas un seul slameur, ni circle-pit. Mais à quoi bon ? On est la pour s’éclater.
Schmier et ses sbires font le job, déversant leur thrash bien old-school comme au 1er jour. Une heure de best-of excellent.

 

DSCN0749Après cela, je me rue sur la petite scène, au premier rang, pour admirer mes italiens favoris de Fleshgod Apocalypse. Toujours aussi majestueux dans leur univers baroque, leur brutal death symphonique prend encore aux tripes, même en plein jour. Dorénavant accompagnée de leur choriste à la délicieuse voix d’opéra, certains titres comme The Deceit ou The Egoism prennent une autre dimension, beaucoup plus imposante.
Puis vient le moment le plus puissant du concert : le titre The Violation, chanté par une partie de l’assemblée. Ça a beau être brutal -surtout pendant les solos, les mélodies ne sont pas pour autant oubliées. Le public extrême est aux anges. Du pur bonheur.
Et lorsque The Forsaken se fait entendre avec ses orchestrations mélancoliques, c’est l’extase. Un final époustouflant et un groupe conquis. Merci bien.

 

J’en profite pour vite revenir sur les Mainstages pour voir la fin de Sonata Arctica, qui vient de démarrer le titre Destruction Preventer, dernier morceau de l’excellent Ecliptica. Tony Kakko, très en voix, assure le show pour finir sur le sympathique Don’t Say A Word.

 

Je me place allègrement au 2e rang pour assister à un show exceptionnel : Death DTA. Un Line-Up fantastique : Max Phelps (Cynic) au chant/guitare, une section rythmique parfaite, qu’on ne présente même plus : Steve Digiorgio/Gene Hoglan et Bobby Koelble (qui jouait sur l’album Symbolic) et un best of de la mort : Crystal Mountain, Pull The Plug, Symbolic, Zombie Ritual, tous les grands tubes qui ont fait leurs jours heureux seront joués.
La où c’est puissant, c’est lorsqu’on ferme les yeux, on a l’impression d’entendre Chuck Schuldiner, tant la voix de Max Phelps est proche. Bluffant. Steve prend les commandes, n’hésite pas à prendre la parole entre les morceaux pour nous parler de l’héritage que Chuck a laissé etc. Bref, on m’avait recommandé, j’ai enfin vu la légende, même si le principal intéressé manque à l’appel. Un beau moment hommage.

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Retour au thrash avec les vétérans Overkill. Le gang du New Jersey se fait rare par chez nous, je profite donc de l’aubaine de leur présence. Avec des albums un peu moyen il y a quelques années, ces derniers ont frappés fort avec Ironbound et The Electric Age récemment, preuve qu’il faut encore compter sur la vieille garde.
Ça joue encore vite malgré l’age, Blitz, les 2 mains sur son pied de micro headbangue encore comme il y a 30 ans, les vieux morceaux comme Hammerhead ou Rotten To The Core ne sont pas oubliés. Le traditionnel Fuck You met un terme à 1h de thrash ultra burné.

 

Un peu de repos, on en profite pour manger des hamburgers bien gras avec plein de frites et voir assis Within Temptation, qui délivrera un set fort honorable et bien meilleur que ce que j’ai pu voir ces dernières années avec une Sharon Den Alden très en voix.

 

On enchaîne avec Sabaton juste derrière. Et vu le monde amassé devant la Mainstage, nul doute que les suédois sont très attendu. Comme à l’accoutumé, c’est The Final Countdown qui est utilisé pour l’intro suivi de près par le terrible Ghost Division. Joakim et sa team sont toujours autant agités, courant dans tous les sens, faisant le show comme il se doit.
C’est une avalanche de tubes, repris en cœur par une assemblée connaisseuse : Resist & Bite, Screaming Eagles, To Hell And Back, The Art Of War etc… La paire de gratteux Thobbe/Chris fait des merveilles avec leurs mélodies entêtantes et un batteur survolté mais dépourvu de son tank habituel. Quant à Joakim, il fait parti des frontmen d’exception tant sa sympathie est débordante.

 

Malheureusement, je dois m’en aller 2 titres avant la fin de leur set pour ne rater aucunement le prestation de Kataklysm. Mes québécois préférés entament direct avec To Reign Again.
Mode brutal activé. Toute la discographie récente y passe : Shadows & Dust, Push The Venom, As I Slither. Même les nouveaux titres, issues du dernier album Of Ghosts And Gods, sonnent admirablement et deviennent même plus vigoureux en live.
Maurizio tente vainement de chauffer le public qui, par contre, est toujours aussi mou, même sur du brutal. Tant pis pour eux.
Crippled And Broken termine un set carré, mélodique et violent à la fois. Merci, les mecs, vous avez été géniaux, comme d’habitude.

 

On se redirige vers les Mainstages pour voir la fin de Gamma Ray… Et on arrive en plein solo de Somewhere Out In Space, joué ici dans une version à rallonge.  Send Me A Sign sera le dernier morceau de ce set qui visiblement n’a pas fait l’unanimité. Kai Hansen paraissant fatigué, poussif, ne jouant pas les meilleurs titres de sa pourtant riche discographie…. Je ne regrette donc pas mon choix, tabarnak. Il est temps d’aller dormir.

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Vendredi 7 aout

Il fait encore très chaud aujourd’hui ! Peu importe, on est là pour le metal, bordel. Un groupe bien connu démarre sur cette belle journée : Orphaned Land. La grande question qui nous taraude est la suivante : comment le groupe s’en sort-il sans Yossi Sassi -un de ses membre fondateur- parti faire une carrière solo ?
Et bien son remplaçant, un jeune guitariste nommé Idan, s’en sort admirablement bien. Kobi Farhi, toujours vêtu d’une soutane et pieds nu, apparaît tel un messie, prônant la bonne parole du metal à travers le monde. Leur heavy metal comporte beaucoup d’éléments orientaux, ce qui fait de leur musique un style unique. Bien pour commencer cet après-midi.

 

Tant qu’à être dans le folklorique, autant y rester… mais un peu plus vers le nord. Et vu le monde devant la 2e Mainstage, ainsi que de nombreuses personnes maquillées en rouge et noir, nul doute que les finlandais de Turisas sont attendus.
Toujours aussi entraînant, leur folk metal à tendance pagan fait danser toute la populace. Comment ne pas résister à des titres comme A Portage To The Unknow, To Holmgard And Beyond ou Battle Metal ? Matthias est un frontman toujours aussi charismatique et tous les autres musiciens ne se ménagent pas.
Seule ombre au tableau, mais où est le morceau Rasputin ? Certes, il n’est pas joué systématiquement mais il est quand même assez emblématique… La prochaine fois, sûrement.

Depuis que le sympathique frontman Peavy Wagner a réduit ses activités avec Rage avec son nouveau Line Up, celui-ci a décidé de recontacter ses anciens compères Manni Schmidt et Christos Efthimiadis pour monter le Rage emblématique du début des années 90, tout ça sous le nom de Refuge, qui a pondu des albums tels que Trapped, Perfect Man ou The Missed Link.
La setlist était donc exclusivement composée de titres de cette époque, une vrai pépite pour les amateurs de heavy . 1h de heavy power qui envoie le steak. Et le classique Don’t Fear The Winter vient sonner la fin de super concert, une reformation efficace.

 

The Rock Icons prennent le relais. Alors, Rock Icons c’est quoi ? Ben, pour faire court, c’est un All Star Band avec le guitariste Jorge Salan (Mago De Oz, Robin Beck, Jeff Scott Soto), Joe Lynn Turner (Rainbow, Malmsteen, Deep Purple) et Eric Martin (Mr Big) au chant ainsi que d’autres musiciens très pointus.
Niveau setlist, c’est un florilège de hits AOR auxquels nous auront droit comme Man On The Silver Mountain, I Surrender ou Death Alley Driver de Rainbow, Smoke On The Water ou Daddy, Brother, Lover, Little Boy et Alive And Kickin de Mr Big, ainsi que beaucoup de morceaux de Journey, très apprécié d’un public espagnol plus que conquis.

 

On arrive maintenant à Edguy, groupe que je n’écoute plus depuis environ une dizaine d’années. Et vu que les dernières offrandes sont quand même d’un niveau un peu moyen, j’avais beaucoup d’a priori. Il n’en fut rien.
Le groupe entame direct son set sur Tears Of A Mandrake, retour aux sources. Le bonheur. Une setlist géniale : Vain Glory Opera, le monstrueux Babylon, Fucking With Fire ou le très drôle Lavatory Love Machine, seuls 2 morceaux post 2005 seront joués, pour le plus grand bonheur des vieux fans. Incroyable que le groupe ressorte ces vieux morceaux.
Les musiciens ont la banane et Tobias Sammet a une voix remarquable aujourd’hui, même s’il ne monte plus dans les aigus comme auparavant. Un concert qui me restera en mémoire et qui remet mon estime pour le groupe à un bon niveau.

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Tant qu’on est dans le power dansant, autant y rester à fond : allons voir les Freedom Call sur la petite scène. Mettant de suite de bonne humeur tout le public avec leurs sourires éclatants, les allemands délivrent malgré tout un show ultra carré et professionnel.
Alliant des titres très fun comme Warriors, Land Of Light et Union Of The Strong à d’autres un peu plus mélancoliques -à l’instar de The Quest qui est un de mes préférés- les mélodies prédominent grandement. Un concert parfait de bout en bout.
Que celui qui me dit que le metal n’a que des cotés violents écoute ça, et on en reparle. Après le départ de Dan Zimmerman pour se consacrer pleinement à Gamma Ray, on pensait le groupe tombé aux oubliettes mais point du tout.

 

Un bout de pizza accompagné de houblon et on se place pour Warcry, groupe espagnol de power/speed metal, inconnu en France. Tête d’affiche de ce vendredi, c’est le seul groupe de tout le week-end à disposer de 2h de show, chose carrément improbable par chez nous.
Musicalement assez agréable mais sans révolutionner quoi que ce soit, c’est vraiment du coté du public qu’il faut se tourner : tout, mais absolument tout le monde connaît toutes les paroles par cœur à tel point que le chanteur laisse souvent la parole à l’audience, aux anges. Certains même laissent verser des larmes tant ils sont émus sur certains titres, c’est dire l’impact que ce groupe à en Espagne.
En revanche, le chant en espagnol est surprenant, voire déstabilisant, à la limite du détestable, aux dires de mes compatriotes. On comprend maintenant pourquoi ils sont présents sur l’affiche presque tous les ans ! La popularité du power/speed en Espagne se comprends également au nombre hallucinant de t-shirts Blind Guardian présents. Un peu long mais un bon concert finalement.

 

Après une bonne surprise à Montauban, c’est avec un grand plaisir sans faille que je me place à la barrière très facilement pour revoir Doro.
Toujours accompagnée de sa Dream Team et malgré son age, la Queen Of Metal mérite amplement son titre : très active, elle fait chanter souvent son public et bouge sans arrêt d’un coté à l’autre de la scène, autant que les autres musicos.
Moments clé : une super reprise de Judas Priest, Breaking The Law ainsi que tous les standards de Warlock avec en point d’orgue, le superbe All We Are. Parfait pour aller dormir, vu la journée de malade qui nous attend demain. Après avoir pris l’apéro quand même.

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Samedi 8 aout

Le temps grisonnant presque orageux fait son apparition aujourd’hui mais la température ne faiblit pas. Retour sur le German Big Four avec Tankard qui ouvre pour ce dernier jour. Et au moment où Gerre pousse sa première gueulante, il se met à pleuvoir des cordes. Et ce pendant 30 minutes.
On profite donc pleinement des 20 minutes restantes avec des titres biens velus comme A Girl Called Cerveza ou Space Beer. Le batteur semble à la peine tandis que Gerre, la bedaine qui ressurgit, adore l’Espagne et en profite pour remercier gracieusement le public malgré le temps.

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Finntroll ayant eu un souci à l’aéroport, ils joueront finalement plus tard. On en profite donc pour aller jeter un coup d’œil à In Mute, combo de death local pas trop calme au chant féminin et grands gagnants du Metal Battle au Wacken 2014. Leur son est assez proche d’un Arch Enemy, la mélodie en moins. C’est brutal, rugueux et ça bastonne grave avec beaucoup de double caisse. Très bonne surprise.

 

Ayant vu Epica un trop bon nombre de fois, on en profite pour se remplir la panse et regarder le show de loin, qui malgré l’absence de Cry For The Moon, délivrera un set sympathique mais sans grande prétention et un son pas top, pour ne rien changer.

 

Place à la poutre allemande venue de Gelsenkirschen : Sodom. Même si j’avais beaucoup aimé au Hellfest il y a 2 mois, j’étais resté un peu sur ma faim, surtout au niveau de la setlist et du son. Mes vœux ont été exaucés : le son est optimal et la setlist… Mais ouah, quoi.
Jouant le culte Agent Orange d’entrée de jeu, les premiers pogos et circle-pit du week-end arrivent enfin. Et on continue dans la lancée : Nuclear Winter, Outbreak Of Evil, Blasphemer, Sodomy & Lust bref que des titres rapides de 1984 à 1989. La boucherie totale, ça fait un bien fou de bouger et mouliner la tête.
Jouant juste Sacred Warpath et City Of God, issus des derniers albums, ça thrash sévère et les mid tempo se font rares. Ausgtebomb vient nous achever, enfin du défouloir.

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Il a fallu se presser rapido pour pouvoir voir les Finntroll sur la petite scène, devant un public plein a craquer (l’accès sera fermé car trop de monde et il en sera de même pour Alestorm plus tard dans la soirée…), visiblement les finlandais sont très populaires dans le coin.
Les trolls arrivent enfin, c’est parti pour 1h de folk non stop ! Car la aussi, les finlandais enchaînent les titres rapides et efficaces aux mélodies entêtantes, propice aux pogos et autres danses folkloriques. C’est toujours un plaisir de les revoir sur scène, on passe un bon moment. Ça danse et ça mouline enfin dans le public, il était temps qu’il se réveille. Trollhammaren vient clore le débat sur fond de bonne humeur.

 

Vient enfin un des groupes que j’attends le plus, le 4e et dernier membre du Big Four Allemand : Kreator. Quoi de mieux que Enemy Of God pour se mettre en jambe ?
Milan Petrozza réclame sans arrêt Mosh et Circle-pit, même pendant les morceaux, et ça tourne et ça tourne. Niveau setlist, c’est de la viande sans arrêt : Hordes Of Chaos, Endless Pain, le fabuleux Phobia et les morceaux du dernier album Phantom Antichrist sont monstrueux.
La machine thrash est en route. On voit même l’apparition de chansons plus rares comme Terrible Certainty ou Warcurse, de quoi en avoir pour tous les goûts.
Et quand le final se fait sur Pleasure To Kill, quoi dire de plus si ce n’est qu’on est pas loin de la perfection ? Bref je pourrais en parler pendant des heures.

 

IMG_9698Retour sur la petite scène pour Alestorm, encore devant un parterre ultra bondé. Les pirates, comme à leur habitude, enflamment tout pour créer un joyeux bordel. Concentrant surtout leur jeu sur leur dernier album, les titres comme Magnetic North ou 1741, Battle Of Cartagena passent le cap de la scène avec succès.
Les musiciens sont affûtés et sautent dans tous les sens, on croirait un équipage en train de préparer un abordage, le batteur donne tout ce qu’il a, et le nouveau gratteux, qui joue aussi dans le groupe de power Wisdom, semble parfaitement accueilli dans son nouveau groupe.
Toujours aussi sympa, surtout depuis le coté de la scène.

 

Pour finir sur une note un peu extrême, quoi de mieux que black metal avec les norvégiens de Satyricon, seul groupe représentant du style sur tout le week-end, qui jouera devant un public moins présent, sûrement du à l’heure tardive ou simplement au peu d’adeptes.
On a droit à donc un beau best-of, avec pas mal de titres récents, comment résister a des tueries comme Now, Diabolical, Black Crown On The Tombstone ou Fuel For Hatred ?
Les anciens ne sont pas épargnés avec le true Mother North, pour le reste, le rouleau compresseur en mode black n roll est activé. Satyr mouline toujours autant et Frost fait clairement parti des meilleurs batteurs du circuit aujourd’hui, tant son jeu est sec avec une frappe colossale. Bonne nuit.

 


Le mot de la fin

 

Il est clair qu’une affiche comme celle la, pour la modique somme de 60 euros, l’attractivité des lieux, la piscine (qu’on prendra pour la prochaine fois), la durée des sets à rallonge, et la bouffe pas trop chère, ainsi qu’une orga au top, c’était un week-end génial.
Ce que je retiendrai le plus, c’est le fait de la présence de beaucoup de groupes de power ainsi qu’un peu d’extrême, ce qui est très rafraîchissant comme festival, sans entendre de metal bourrin toute la journée et ça, c’est un argument très fort. On re-signe pour les prochaines années, en fonction des affiches évidemment mais pour les 10 ans, le festival a frappé très fort.
Hasta La Proxima Vez.

par Romain Reaper.


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