Actualité
Les albums coup de cœur d’AMT #4
Tout au long des semaines de confinement, nous allons poster des albums qui ont marqué personnellement l’un des membres de l’asso…
N’hésitez pas à commenter, partager, … 🤘
24/04/20
Arch Enemy – Wages Of Sin (2001)
Nous sommes en 1995. Michael Amott a quitté les emblématiques Carcass depuis quelques mois mais, désireux de continuer la musique, monte son projet, en quête de combiner la brutalité du death metal et les mélodies du heavy metal. Arch Enemy est né.
Après 3 albums qui ne décolleront pas beaucoup en Europe, malgré une qualité indéniable (contrairement au Japon où le groupe est devenu rapidement populaire), et la perte de leur chanteur Johan Liiva, le groupe sort un nouvel album en 2001, Wages Of Sin, en compagnie d’une chanteuse au doux nom d’Angela Gossow, au growl racé et à la rage explosive qui met un grosse raclé dans le monde du Metal.
Les découvrant lors de cette sortie, ce disque restera une pierre angulaire et une véritable baffe dans la gueule pour moi, les critiques sont d’ailleurs unanimes et le groupe prend de l’ampleur.
Des titres comme Enemy Within, Burning Angels, Ravenous (pas mal joué en live ces dernières années) ou l’excellent Dead Bury Their Dead sont ultra représentatifs de cet album, considéré par beaucoup comme le meilleur.
Les riffs sont solides, les mélodies avec ce son de guitare caractéristique des frères Amott sont merveilleux et si on ajoute une production punchy du studio Fredman de Fredrick Nordstrom et le mix/master par Andy Sneap, on est pas très loin de la perfection
Romain
23/04/20
Gojira – The Way of All Flesh (2008)
Pour ne pas faire dans l’originalité, je vais parler de la fierté française (cocorico) du death metal, Gojira. C’est tout simplement un des albums et un d’un groupe qui m’a rapproché du metal et qui restera à jamais un des incontournables de Gojira.
Avec la sortie de From Mars to Sirius (2005), les Landais ont entamé une transition avec un death metal plus progressif dont The Way of All Flesh est le digne héritier. L’album nous emmène dans un voyage de 12 pistes opposé à leur ancienne composition où ils présentent l’humain comme programmé à la naissance, robotique, on peut ressentir cela sur la chanson « A Sight to Behold ». L’écologie est toujours un point centrale du groupe avec les chansons « Toxic Garbage Island », « The Art of Dying » ou encore « The Silver Cord ». Mon amour pour le mid-tempo a dû naître en parti de cet album avec « Vacuity » un de leurs morceaux phares.
Bref, The Way of All Flesh n’a fait que confirmer le statut incontournable du groupe sur la scène metal française et internationale.
Pablo
22/04/20
Drakwald – Riven Earth (2016)
Pour les amateurs de pagan folk, quoi de mieux qu’un groupe au sein de notre Hexagone. Ces tourangeaux en ont dans le slibard et nous présentent un style typique mais original à la fois.
Typique car on retrouvera les riffs des six-cordistes et les rythmes de basse et batterie propres au death melo qu’on a l’habitude et le plaisir d’entendre.
Original car mêlant du chant death bien caverneux à la Johan Hegg d’Amon Amarth ou parfois criard digne d’un chant des Allemands d’Equilibrium à des jeux de flûtes et de cornemuses à la Eluveitie.
Cet album, Riven Earth, est d’autant plus intéressant qu’il y a un concept derrière : les problématiques environnementales liées à un univers païen.
Ça a été mon coup de cœur du Hellfest 2018, et même mon concert préféré de l’édition (10h30 devant l’Altar !), alors si comme moi vous voulez prendre une claque de la part d’un groupe digne des meilleurs groupes professionnels, je vous invite à les retrouver au Dark Medieval Fest à Lamure-sur-Azergues (69) qui a été reporté au 24 octobre 2020.
Alexis
21/04/20
Lamb of God – Wrath (2009)
Difficile de décrire LoG tant leur style est unique, certains parlent de Groove Metal jusqu’à les désigner comme étant les dignes successeurs de Pantera. C’est pas rien.
Mais l’univers musical des petits gars de Richmond en Virginie est bien plus complexe que ça.
En voici un exemple avec Wrath qui est le 5ème album du groupe.
Ce n’est pas mon préféré mais c’est le premier que j’ai écouté, et quelle claque. Impossible de rester statique en écoutant le riff incisif de « Broken Hands » et en toute subjectivité, très dur de ne pas avoir d’orgasmes avec ces breakdowns divins. Il en va de même pour l’intro de « Grace ».
Pour finir, je dirais que Lamb of God c’est bien en CD mais en live c’est l’apocalypse, enfin, dans le bon sens du terme.
Vivement le 19 juin pour la sortie de leur nouvel album.
Sam
20/04/20
Tool – 10,000 Days (2006)
Gros gros classique que ce magnifique album sorti en 2006. Il m’a porté et me porte encore depuis plusieurs années, avec ses riffs bien posés, ses percussions envoûtantes et la voix de Maynard toujours torturée et percutante.
Pourquoi cet album plutôt que les précédents ? Je trouve que c’est celui qui a poussé à son paroxysme l’univers musical de Tool.
Un album que je peux écouter et réécouter sans me lasser depuis des années. Fermez les yeux et laissez vous emporter dans cet univers.
Gaetan