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EVILNESS
L’interview d’Evilness par Romain Reaper.
On retrouve Seb (Guitariste), Kevin (Batterie) et Ion (Basse) pour nous faire partager leurs expériences…
(Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’album en cliquant sur le lien situé en bas de la page)
AMT (Romain): Tout d’abord, comment vous etes vous formés ?
Evilness (Seb): Ben on s’est rencontré sur Meetic avec Ion (rires…), on a flashé, on faisait de la musique tous les deux. Non sérieusement, j’ai décidé de faire Evilness en 2005 avec le précédent batteur , un autre gratteux et Bruno notre ancien chanteur. Puis premier concert en 2006 aux caves de la notte . Donc 2006 – 2008, c’est la première mouture d’Evilness. Puis Ion est venu à un concert, j’ai voulu le recruter et il a dit Oui (rires…). En revanche, on était plus brutal death en fait au début. Puis départ du batteur et du guitariste en 2008 puis période de transition avec changement de style, par gout, par choix et par cohésion du groupe. On l’a senti comme ca. Puis Ion est arrivé et on a continué sans batteur, juste avec une boite à rythme, on a revu les compos, puis on a stabilisé tout ca en 2009. On a fait un concert en 2010 avec ce line-up mais on a été un peu déçu. On a tout repris et refais les compos en 2011 avec énormément de travail de fond. On nous a proposé de participer à un spectacle de danse contemporaine avec du metal instrumental. La troupe a parcouru toute l’Europe avec un cd instrumental qu’on leur a enregistré. Cela a été très bien accueilli par le public. De ce fait, on nous programmé en live en 2012. Durant cette période, on a refait tout le travail du son, énormément de rythmique, cela nous a permis avec Kevin, qu’on a recruté par la suite, de jouer beaucoup ensemble, c’est important dans un groupe de bien se connaitre aussi, musicalement et humainement. Suite à ca, la confiance est revenue pour le live.
AMT (Romain): Personnellement je trouve qu’il y a un travail énorme fait en amont et ce, à tous les niveaux.
Evilness (Seb): Merci. C’est le but, en fait.
(Ion): Seb, c’est le riffmaster et l’évolution du brutal death à ce qu’on fait aujourd’hui, c’est vraiment aller à l’essentiel. Apres, ça a été beaucoup de mise en place, épurer un maximum, être ultra carré.
(Seb): On veut en fait faire passer un maximum d’émotions avec le minimum de choses finalement. Et c’est ce qu’on essaye de faire. C’est un truc qui me tient vraiment à cœur avec le groupe : on veut faire ressentir des choses au public, la recherche de l’intensité. C’est pour ça que j’adore la musique et c’est pour ça que j’en fais aussi. C’est le moyen de communication le plus direct qu’il peut y avoir entre deux être humains.
AMT (Romain): Ok. Bon les concerts à venir.
Evilness (Seb): Donc une quinzaine de dates de prévus et là on commence à sortir de Toulouse, jusqu’en Belgique cet été et une tournée dans le Nord-est en avril.
AMT (Romain): Parlons un peu de votre EP, sorti le 15 novembre dernier.
Evilness (Seb): On l’a enregistré la batterie avec le Conkrete studio, qui est mobile. Guitare, basse et chant enregistré à la maison avec l’ingé-son qui a mixé et masterisé aussi l’EP.
(Ion) : Eric Dorléans, l’ingé-son nous a donné beaucoup de conseils sur l’attaque, comment on jouait etc…
(Seb) : C’était une collaboration totale avec lui, on a pris du temps pour l’enregistrer, mais c’était tout un travail de fond en premier, qui fait le son du live.
AMT (Romain): Et en plus cet Ep a une superbe pochette.
Evilness (Seb): C’est une artiste qui s’appelle Senyphine qui vient de Grenoble, j’ai flashé sur son travail, un coté Tim Burton, un peu dark et science fiction à la fois, qui pouvait bien coller avec Evilness. On lui a fournit un petit cahier des charges et on est hyper content du travail qu’elle a fait.
(Ion) : c’est même au delà des attentes de ce qu’on espérait, elle est vraiment douée.
AMT (Romain): Sur cet EP on peut entendre le chanteur qui ne fait plus parti du groupe, malheureusement. Et aussi 3 bonus instrumentaux.
Evilness (Seb): Pourquoi on a mis les bonus ? C’est un clin d’œil au Blasting On The Street. En gros c’est un concept : c’est une date, un lieu, une heure. On prévient la veille pour le lendemain et puis on va jouer dans la ville. Pourquoi on a fait ça ? On a fait la fête de la musique en 2012 sur un coup de tête. On s’y est pris, c’était genre 19h (rires…). Le chanteur n’étant pas dispo, on fait ça en instrumental. Ce qui nous a surpris le plus c’est le public non-métal a été très réceptif. Il y a eu un engouement, un échange énorme entre le public et nous. Et la on s’est dit qu’il fallait le refaire. En 2013, on a refait la fête de la musique dans ces conditions. Et la c’était vraiment génial, on a fait 3 sets, et l’anecdote qui tue : une mamie, qui nous avait vu l’année précédente vraiment par hasard, est revenue nous voir et sera la en 2014. Il y avait vraiment quelque chose à faire avec ça car le metal, avec tous les préjugés qu’on peut faire dessus, est un style vraiment créatif avec beaucoup d’émotions. Le truc c’est que la fête de la musique c’est qu’une fois dans l’année et ca nous fait chier. Donc on va recréer ces conditions la, c’est-à-dire jouer à l’arrache et provoquer des rencontres avec des gens. Et on a eu des retours fabuleux et les gens ont eu leur petite dose d’émotions. Le summum a été à la fac du Mirail en pleine semaine à 13h30 devant au moins 150 personnes.
AMT (Romain): Et ça s’est toujours plus ou moins bien passé. (rires…)
Evilness (Seb): Oui, sauf une fois à St Sernin où on a du arrêter au bout de 15 minutes. Car ce sont des conditions illégales. Mais toutes les autres se sont déroulées super bien et on a même eu des très bons retours.
AMT (Romain): D’autres projets pour 2014 ?
(Seb) : On l’a annoncer officiellement : un nouveau chanteur a rejoind le groupe. On perfectionne ça, mais ça envoie déjà du lourd !
AMT (Romain): Si vous voulez ajouter un petit truc.
Evilness (Ion) : Merci pour l’interview (rires…)
(Seb) : Et supporter nos vannes pourris aussi. (rires…) Je veux remercier chaleureusement la scène de Toulouse qui a été très réceptive, et ayant joué dans d’autres villes, je me rends compte que ici, ce sont des gens qui savent se motiver, qui ont vraiment des choses à donner aussi et l’échange, du coup, est génial. On a passé des supers moments avec vous sur les blastings cet été.
(Kevin) : Un merci général à tous les gens qui écoutent notre groupe.
(Seb) : Vous pouvez télécharger l’album en mp3 gratuitement sur le bandcamp du groupe. Faut bien se faire un peu de pub ! A très bientôt.
Merci Beaucoup à Seb, Ion et Kevin pour cette interview très sympathique.
STAY METAL !
par Romain Reaper