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INLANDSYS – Carthago

INLANDSYS
Carthago
Autoprod
15/20

Inlandsys fait parti des groupes incontournables dans la scène metal toulousaine. Formé en 2011, le groupe sort un Ep en 2014 puis se défend en live, notamment en 1ère partie de Svart Crown ou Insomnium.
Rapidement, le groupe produit son 1er album et sort Carthago. L’artwork, illustrée par El Ash, guitariste du groupe, nous montre le siège de Carthage par Scipion l’Africain, général de l’empire Romain.
Carthago, morceau éponyme, commence avec une pluie fine suivi d’une mélodie mélancolique jouée au piano. Ceci laissant place à un black / death mélodique avec double caisse, blast beats, trémolo pickings et nappes de claviers. Le mix/master, réalisé par David Potvin (Lyzanxia) se veut bien équilibré, épuré et puissant.
Les autres morceaux, 10 au total, toujours aussi sombres, poursuivent dans cette veine, cherchant l’éfficacité des riffs, rappelant fortement Graveworm.
March Of The Dead est sans doute le hit de l’album, ce tapis de double omniprésent détruisant tout sur son passage, et ce break magnifique au milieu du morceau ne peut nous empêcher de bouger les cheveux.
Une interlude permet de souffler un peu avant l’invasion imminente de Siege For Souls, plutôt mid tempo mais redoutablement énergique, l’alternance growls/screams y est sans doute pour quelque chose. Jolies références au titre The Emperor And The Children, taillée nettement pour le live, de même que Burn For Baal, rapide dans l’âme. Quand à Sacrified Generation, il se voit doté d’une fin des plus malsaines, les pleurs de bébés et cris de femmes au milieu des flammes ne laissent pas indemne.
C’est donc un album plutôt cohérent dans l’ensemble, qui aura sa place entre vos albums de Dissection, Hypocrisy et Graveworm, un bon espoir pour la suite. Surtout quand c’est les copains qui jouent dedans.

Par Romain Reaper