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Download Festival 2016 Report
Le Download Festival a eu lieu le 10-11-12 Juin sur l’hippodrome de Longchamp. Ce report concerne les groupes qui, de notre point de vue, se sont démarqués. Pour chaque jour, nous vous proposerons une sélection des groupes que nous avons préférés, avec à la fin quelques photos de ceux que nous avons pu couvrir. Vous pouvez retrouvez toutes les photos dans la rubrique photo du site. Bonne lecture !
Jour 1
Après une bonne heure d’avion nous arrivons à Paris, récupérons notre Fiat 500 de location et mettons notre playlist Architects ! Le temps de trouver le bouton décapotable pour faire les kékés en plein Paris, nous partons en direction de la Porte Maillot pour rejoindre le parking desservi par les navettes du festival.
Arrivés au point de ramassage des metalleux, nous apprécions la fréquence des navettes qui désemplit très rapidement la foule du trottoir parisien. Quelques 15 minutes plus tard en cherchant l’accueil presse, nous remarquons un bon attroupement qui dessinait parfaitement l’entrée du festival. Comme tout festival accueillant plusieurs dizaines de milliers de personnes par jour, l’attente à l’entrée n’est pas négligeable.
Nous rentrons sur le festival, les appareils photos en bandoulière et le calepin sous le bras, et c’est parti !
Beartooth
Nous ouvrons le festival avec Beartooth, un groupe de metalcore / punk rock originaire de Columbus (Ohio). Dès le début du show, le groupe nous met dans l’ambiance avec de grosses rythmiques et fait headbanger le pit.
Entre les puissants drops, le groupe nous envoie des refrains clairs et rythmés avec des coeurs bien présents (tout le groupe chante sauf le batteur).
N’ayant j’amais vu ce groupe en concert nous avons été agréablement impressionnés par le dynamisme de la prestation et la puissance des rythmiques. Nous n’avons pas été les seuls, même pour un vendredi de début d’après-midi quelques pogos se sont déchaînés dans la fosse.
Gojira
L’arrivée de nos français Gojira est acclamée par la foule déjà bien amassée devant la scène. Il semblerait que beaucoup de metalleux se soient déplacés juste pour l’évènement : au premier rang on retrouve un groupe arborant un drapeau breton, plus loin dans la fosse un drapeau avec un dessin représentant l’album “L’enfant Sauvage” du groupe.
Ils ouvriront le show avec quelques morceaux de leur précédent album tel que “The Axe” et continueront avec d’autres bien plus récents comme “Stranded” ou “Silvera”, issus du dernier album Magma sorti cette année.
Devant leurs 16 haut parleurs eVh, ils enchaînent les morceaux avec beaucoup d’énergie et d’interaction avec le public. C’est le concert anniversaire qu’on fête aujourd’hui, puisqu’après réflexion, ils conviennent avoir débuté en juin 1996, soit 20 ans ! Le public ne manquera pas de chanter un “Joyeux Anniversaire” en coeur.
Avatar
“Un groupe de dingues avec des habits clownesques jouant du death mélodique théâtral”. Voici comment on pourrait résumer le groupe Avatar.
Sans attente particulière nous sommes allés voir Avatar pour découvrir l’ovni qui a été programmé ce jour là. La musicalité particulière mais très rythmée nous a bien fait comprendre qu’on était bien devant un groupe de metal qui sait mettre l’ambiance dans un festival. Le frontman Johannes Eckerström maquillé en clown saute sur la scène de toute part et joue constamment avec le public, un grand moment !
Conclusion jour 1
On peut dire que le Download festival commence fort en cette première journée. L’hippodrome s’est bien rempli dès le premier jour pour une première édition en France. Malheureusement, ayant subi quelques problèmes techniques (coupures de courant et pannes des bornes de paiement) les files d’attentes pour la recharge du système Cashless représentaient plusieurs heures d’attente.
La programmation particulièrement variée et pêchue nous a permis de réveiller notre ouïe tout en douceur pour les deux jours suivants ! Ces trois groupes étant notre sélection de la journée, vous trouverez d’autres groupes présents ce jour-là :
Black rain
Deftones
Ghost
Jour 2
Shinedown
Cette seconde journée au Download débute avec l’excellent groupe ShineDown qui a su ouvrir le festival avec énergie. Il leur a suffit d’un seul morceau pour nous montrer à quel point ils étaient déterminés à nous réveiller en ce début de journée.
Dès les premières minutes ils combinent rythmiques simples mais efficaces avec des transitions plus aériennes. Leur présence sur scène et l’intéraction omniprésente avec le public ferait presque oublier qu’il est à peine 14h. Quelques jeux bien appréciés par le public sont instaurés tel qu’un high five avec son voisin le plus proche ou bien un serrage de main en personne dans la fosse entre deux morceaux.
Leur ouverture du festival a donc été brève (30 minutes) mais très efficace, préparant l’hypodrome pour l’arrivée d’un groupe jouant de tout autres instruments : Apocalyptica.
Apocalyptica
Le mauvais temps s’est rapidement invité et on se rapproche donc de la Main Stage en esquivant les parapluies pour écouter nos violoncellistes.
Apocalyptica ouvre son show avec 3 morceaux instrumentaux. Puis, Franky Perez, leur chanteur fraichement intégré pour leur album “Shadowmaker” entre en scène pour compléter les instrumentations du groupe.
Quelques minutes plus tard nous quittons Apocalyptica avant la fin de leur show pour rejoindre la Stage 2 et Mass Hysteria.
Mass Hysteria
Le pit de la Scène 2 se remplit à vue d’œil et on remarque rapidement que le public attend avec impatience l’arrivée de nos frenchies énervés.
Comme d’habitude, Mass Hysteria prend possession de la scène avec une énergie déconcertante. Ils enchaînent les morceaux de leur nouvel album “Matière Noire”. Les pogos et circle pits s’enchaînent à un rythme effréné.
La fin du show approchant, Mouss Kelai suivi de ses guitaristes descendent et débutent un morceau en plein dans la fosse tout en lançant un énorme circle pit autour d’eux. S’en suit un wall of death qui a littéralement coupé toute la foule jusqu’à la régie. La taille du mouvement restera dans les recors du festival.
Tout ce qu’on peut dire c’est qu’en terme d’ambiance, Mass Hysteria sait y faire et est très apprécié par le public français.
Baby Metal
Peu fan de l’importation d’idoles japonaises dans le milieu du metal occidental, nous arrivons tout de même quelques minutes avant l’arrivée de Baby Metal pour découvrir le groupe.
La piste d’introduction retentit, les instrumentistes vêtus de blanc arrivent sur scène. Et au moment de l’entrée des idoles, la piste plante. Laissant seuls les guitaristes et bassistes déjà sur scène.
Le problème technique rendit la Scène muette pendant plus de 25 minutes, laissant seuls les caméra-mans pour occuper la foule en zoomant sur des personnalités du pit (quelques paires de seins réussissent toujours à faire patienter les metalleux !).
Le groupe commença donc avec 30 minutes de retard et du écourter son show. Ce type de problème technique à été unique sur le festival. Mais a bien énervé le public au point de huer partiellement le groupe à son arrivée sur scène.
The Inspector Cluzo
Peu après Baby Metal, nous restons dans une optique de découverte en allant écouter The Inspector Cluzo sous la tente de la scène numéro 3 !
Notre arrivée fut accueillie par une bande son de musique champêtre bien incongrue dans un festival metal. Nous restons perplexe mais pas moins curieux de voir ce qui nous attends.
Un couple guitare / batterie (sans basse !) arriva sur scène pour jouer des riffs bien métal entrecoupés de break jazz bien groovy. Quelques blagues et échanges avec le public rendent le public complice des délires musicaux du batteur et du chanteur.
Très joueurs et complétement fou, le groupe termine sa prestation sur sa chanson fétiche : « Put your hands up inspector cluzo », en criant de « démonter cette putain de tente » au public devenu complétement électrique et acquis à la cause du groupe. Le set se termine une fois que toute la batterie termine dans la fosse à photographe !
De notre avis, c’est un des meilleurs concerts du festival et honnêtement nous nous sommes vraiment pris une claque ! Une prestation digne des plus grands pour ce groupe qui a remercié le public d’avoir accueilli « les rockers au pays des metalleux ».
Conclusion jour 2
Malgré le problème technique qui est survenu sur le groupe Baby Metal, la journée n’a pas relevé d’autres soucis d’ordre technique. Nous serons satisfait de voir que le système Cashless aura repris un fonctionnement normal pour les boissons et les repas du festival. Le fait de pouvoir recharger son bracelet par téléphone et de payer l’intégralité des consommations via le bracelet est un vrai confort !
Voici d’autres photos des groupes qui ont joué ce jour-la :
Amon Amarth
Biffy Clyro
Saxon
Korn
Jour 3
Skillet
Nous avons commencé la journée avec le groupe de Christian Rock/Metal, Skillet, sur la Main Stage du festival. Malgré les premières gouttes de pluie, le public commençait déjà à s’amasser devant la scène encore vide. The Shrine terminant sur la Stage 3, Skillet est arrivé très rapidement sur scène.
Dès leurs premiers morceaux, ils ont sorti des titres bien connus tel que “Monster” ou encore “Hero” de l’album “Awake” pour mettre l’ambiance. Le groupe a amené un vrai vent de fraîcheur en ce Dimanche avec des refrains et mélodies bien entraînantes.
Nous avons particulièrement apprécié les changements de formation entre deux morceaux : la batteuse Jen Ledger quittant la batterie pour chanter avec John Cooper sur le devant de la scène.
Il faudra noter que Skillet a beaucoup de succès aux US (notamment dû à leurs orientations religieuses) et ne passent que très rarement en France. En effet leur dernier passage remonte à 2013 en première partie de Nickelback.
Trivium
A l’arrivée sur la scène de Trivium nous remarquons l’installation de deux crânes géants des deux cotés de la scène. Il s’agit de deux crânes de démons Oni (issu du folklore japonais) utilisés pour l’identité visuelle de leur dernier album “Silence In The Snow”.
Nous attendons patiemment l’arrivée de Matt Heafy pour découvrir ses nouvelles performances vocales en chant clair sur scène. Le groupe arrive et débute son show avec quelques morceaux de leur dernier album. La foule est bien réceptive aux gros riffs de morceaux tel que “Strife” ou “Vangeance Falls” et enchaîne les circle pit et wall of death d’elle-même.
Quelques mots de Matt en français “Paris tu kiff ?” suffisent à remonter le pit pour le dernier morceau du set : “In Waves”. Trivium détiendra le record du nombre de circle pit du festival : en plus de deux déjà présents simultanéments depuis le début du show à l’avant fosse, deux autres se sont formés en arrière fosse à l’occasion de ce morceau.
Sabaton
Après l’opening “Ghost Division”, la reprise de « In The Army Now » de Status Quo est envoyé sur les enceintes de la Main Stage avant l’arrivée du groupe. Malheureusement une pluie diluvienne est aussi de la partie mais le pit ne désemplit pas, la foule attend avec impatience l’arrivée du groupe.
Cette photo de Joakim Brodén, le frontman du groupe, prouve bien l’ambiance qui reignait sur le concert. Même trempé, le groupe est resté fidèle à lui-même et n’a pas eu peur de s’avancer jusque sur le devant de la scène. Ambiance énorme, guitares dégoulinantes de pluie et jeu avec le public ont été les maîtres-mots de ce concert réussi !
Rammstein
Bien évidemment Rammstein est un groupe qu’on ne présente plus et pour lequel il n’y a jamais de surprises quand à la qualité de la prestation scénique.
Avant même l’arrivée du groupe la scène est couverte d’un voile noir qui laisse transparaître un compte à rebours lumineux. A la fin du décompte, des flammes et fusées, partant de l’arrière de la scène, accueillent le groupe pour une entrée des plus épiques. Ils débutent avec “Ramm 4”, un morceau du prochain album qui est uniquement joué en live pour l’instant.
Comme attendu, la qualité de leur show en terme d’effets est au rendez-vous : pour chaque morceau une position d’éclairage est ainsi établie par les ingénieurs lumière et des lances-flammes de part et d’autre de la scène appuient les moments forts des morceaux.
Concernant la set list il n’auraient pas pu venir à Paris sans jouer “Frühling in Paris”. Un brin de calme savouré par le public pour écouter Till Lindemann chanter en français pour quelques phrases.
Petite modification du concert pour le public parisien, avec intégré dans le show, un hommage aux victimes des attentats de Paris qui ont eu lieu peu de temps auparavant. La foule a apprécié et nous aussi.
Conclusion jour 3
Le beau temps (ou du moins sans déluge) n’aura pas tenu les trois jours, les premières pluies sont arrivées au début du show de Sabaton. Très rapidement l’hyppodrome de Longchamp arbora une jolie couche de boue annonciatrice de glissades et bains de boue.
Les metalleux n’y ont pas prété attention et ont continué les allers / retours entre les deux grandes scènes pour alterner les têtes d’affiche de la journée.
Pour compléter notre sélection du jour, vous trouverez d’autres groupes de la journée en photos :
Last Train
Lofofora
New Year’s Day
Rival Sons
Volbeat