Festiv'Report
HELLFEST 2013 le report
La journée du vendredi:
La journée du vendredi:
Arrivée, découverte du lieu…
Autant le dire de suite, la programmation de cette journée ne m’inspire que très peu. C’est avec un sentiment d’humilité envers mes connaissances limitées du monde du metal donc, que je l’aborde. L’objectif principal d’aujourd’hui étant de découvrir le festival et de s’y imprégner de l’ambiance, après avoir passé près de 2h30 pour se garer et monter la tente, avant la grosse journée du samedi. Après une très courte attente à l’accueil, je récupère mon pass et rejoint les collègues à l’entrée vers 12h. Nous sommes accueillis par un léger crachin assez désagréable mais pas assez pour nous décourager. On profite tout de même du grand espace Merch couvert pour s’abriter un peu et acheter les t-shirts à l’effigie du Hellfest en prévision d’une possible rupture de stock. Le Merch, c’est un grand marché contenant des dizaines d’exposants qui proposent tout ce dont peu avoir besoin un metalleux pour se distinguer : piercing, habits, maquillage professionnel pour faire peur aux enfants et même un peu plus loin des stands de tatoueurs; oui de vrais tatoueurs sont présents ! On continue notre tour en croisant SFR, un magasin de lutherie, une banque… On choisit finalement les stands officiels du fest pour nos achats, autant faire les choses bien. D’ailleurs la qualité des produits vendus est au rendez vous: très bonne surprise de ce côté.
Pour ce qui est des scènes, les deux scènes « extrêmes » sont la Temple et l’Altar. Elles sont situées l’une en face de l’autre sous un chapiteau, dans un espace assez restreint où ça promet d’envoyer ! La Valley, non loin, est elle aussi protégée des averses venant directement de Bretagne. Il faut traverser une bonne demi douzaine de bars pour arriver devant les Mainstage 01 et 02. Un espace très vaste leur est réservé afin de les filmer en permanence pour la retransmission en direct sur les écrans géants. Vu la distance à laquelle on peut être situé si l’on ne joue pas des coudes, ces écrans sont indispensables. La dernière scène, la Warzone, est située bien à l’écart dans une espèce « d’arène » à entrée et sortie unique. On traverse les très nombreux stands de bouffe pour y accéder. Je peux rajouter une mention pour la décoration car c’est bien fourni: que ce soit pour le portail d’entrée, pour les stands ou pour les objets d’ornements, tout ceci est bien travaillé. Retour maintenant à la tente située à 20min de marche, faute de place, pour se ravitailler.
Hellyeah…
De retour sur le festival vers 16h, je me presse vers la Mainstage 02 sur laquelle Hellyeah va faire son entrée. Je ne connais absolument rien de ce groupe, à l’exception du fait que le batteur de Pantera fait partie de la formation. D’ailleurs il rentre le premier sous les acclamations du public: « Vinnie Paul ! Vinnie Paul ! ». Les autres musiciens arrivent et commencent le show après une brève introduction de la part de Chad Gray, le chanteur au style bien marqué: crête rougeâtre et tatouages sur le crâne. Il rappelle d’ailleurs qu’il est accompagné de Vinnie Paul. L’ambiance monte de suite, au premier morceau. Le son me plaît, la prestation aussi. Le batteur est effectivement doué et les riffs trash du groupe de Dallas sonnent bien. Le public est satisfait et commencent déjà circle pit et slams. D’ailleurs c’est en jetant un petit coup d’œil sur l’écran géant que j’aperçois une collègue du site parmi la foule. J’ai bien accroché sur le chant, je retiens un bon scream aigu, utilisé à bon escient. Court set de 40 min réussis pour HellYeah, même si je n’irai pas jusqu’à suivre leur actu et acheter leurs disques à cause d’un manque d’originalité. En partant, Chad rappelle que c’est Vinnie Paul à la batterie, pour la 8ème fois… mais passons.
Between The Buried And Me…
Pour la suite, nous choisissons l’Altar où je vais découvrir Between the Buried and Me -groupe de « Death Metal Prog » m’a-t-on dit- sous les chaudes recommandations d’un ami. Le groupe californien composé de 5 membres est en effet sur le point d’envoyer le pâté ! A noter l’organisation du HellFest très carrée: les groupes sont à l’heure et aucun retard n’est relevé pour ma part sur toute la durée du Fest. Revenons à BTBAM, où le son est définitivement moins bon que sur les grandes scènes. Beaucoup trop de basses à mon goût, la grosse caisse couvre presque tout le reste: les saturations médiums des guitares sont inaudibles. Le groupe est sérieux, impliqué et à fond dans sa musique: talent et originalité s’en dégagent, et le chant est agréable. Cependant ça ne prend pas. C’est une musique qui est très technique et complexe. Certainement trop difficile à appréhender à la première écoute. Dommage. C’est mou et lent la plupart du temps, aucun mouvement dans le public qui est attentif et captivé (fans ?). D’après ce que j’ai entendu, les fans du groupe se sont régalés et c’est le principal. Je quitte la scène 5 min avant la fin du show et scrute sur l’écran de la Mainstage 01 où Europenous joue son hymne « Final Countdown ». Jeu honnête mais les impressions que dégage cette chanson, après l’avoir entendu des dizaines de fois dans de diverses boites de nuit, sont ridicules et me font sourire… Bon j’ai soif !
Testament…
Je finis ma bière devant Testament en faisant un gros effort pour m’intéresser au « Heavy » . Les californiens ont du charisme et on sent bien que ce ne sont pas des bleus. La technicité se fait remarquer dès le premier morceau, et les riffs trash sont les bienvenus. Cependant, la voix du chanteur m’est insupportable, à la limite du juste parfois avec un grain qui m’est tout à fait désagréable. Il y a du monde devant la mainstage 02 mais je passe très vite mon chemin pour rejoindre la WarZone, toujours sous un léger crachin. J’ai réécouté quelques morceaux en version studio de Testament après le Fest, histoire de leur laisser une autre chance. C’est raté.
Terror…
Les gens sont déjà agglutinés devant la Warzone pour attendre les californiens (encore eux !) de Terror. Scott Vogel et son groupe me font de suite une impression de groupe « garage » en montant sur scène. Un groupe vrai et nature, sans artifice, voilà ce à quoi je m’attends. Dès le premier morceau je comprends mieux le sens du mot brutal. Ils délivrent un son simple, très rapide qui rend fou les metalleux éméchés de la fosse. Le pit y est d’ailleurs fort violent. Scott gueule sans arrêt, on ne comprend rien, mais on adore. En deux mots : pure, efficace. Le set dure une heure mais me brise le dos à tous les niveaux. Impossible de continuer les concerts dans cet état d’épuisement, vraiment. Je décide de faire une pause « burger de la mort » à 20 euros. Aïe !
Après s’être bien désaltéré, je passe le reste de la soirée assis très loin devant les Mainstages pour apercevoir Whitesnake, Helloween et Def Leppard mais c’est sans conviction pour ma part. Il est temps vers 01h30 de partir se reposer en vue de la prochaine journée.
La journée du samedi:
La journée du samedi:
Après une nuit atroce grâce au voisinage bordélique jusqu’à 5h30 du matin (je m’y attendais cependant), le réveil au whisky est difficile mais réchauffe les muscles engourdis et martyrisés. C’est nécessaire pour la violence qui arrive à grand pas. Il est environ 11h du matin et je me dirige vers la MainStage 02 pour assister au concert d’Asking Alexandria.
Asking Alexandria…
Les quelques brèves clips du groupe originaire de York (U.K) que je découvre quelques semaines auparavant, me plaisent plutôt. Je déplore un peu le côté « groupe à minettes » qu’il dégage et certains passages de chant mélodieux aigus choisis pour rester en tête facilement. En concert, ils oublient cet aspect, super ! AA envoie un show carré et violent. Le chant est éraillé 80% du temps, les membres ont la bougeotte et je participe (enfin) à mon premier wall of death du fest. Certes le public est jeune et la touche des musiciens reste dans l’esprit groupe metalcore/HardCore anglais chic. Ils font pourtant l’unanimité chez mes collègues, nous sommes tous impressionnés, retournés et démolis physiquement après leur passage. Une bonne claque pour nous avertir de la sortie imminente de leur prochain album. Une pause restauration s’impose avant le prochain groupe.
Coal Chamber…
Retour sur la Mainstage 02 cette fois pour Coal Chamber (outch !). Je connais uniquement « Loco », mais assez bien Dez pour ses prestations au sein de DevilDriver. Je l’attends de pied ferme, au tournant, car j’espère des performances live aussi hallucinantes que celles en studio. Dez rentre sur scène, juste un Bonjour et il fait le signe appelant le Wall Of Death. D’accord, je reconnais le personnage ! Aucun son encore. Le top départ est annoncé au début de Loco justement. Encore un show brisant et plutôt fou. Le guitariste et le batteur ont l’air dans un état second (surtout le batteur). Celui-ci s’amuse avec les intermittents du spectacle en jetant ses baguettes partout, en faisant tomber ses cymbales… manque de sérieux évident de sa part. D’ailleurs le guitariste lui crache à la gueule pour le « calmer ». Pour faire simple ce sont des barjots. La prestation de Dez est bluffante, il sature très juste et s’amuse, que ce soit avec son microphone Oldschool perso ou son mégaphone. Me voilà fan de cet artiste. Coal Chamber ça déglingue, point. J’y ai perdu mon téléphone, mais j’en garde un souvenir positif.
Down…
Après une pause récupération et alcoolisation (hé oui, trois jours sans eau…), il est temps d’aller accueillir comme il se doit Phil Anselmo et Down sur la Mainstage 01. Down je ne connais que très peu, d’une ou de deux écoutes de leur album NOLA pas plus -qui depuis le Hellfest tourne en boucle dans la voiture ! La mainstage est bondée; c’est la première fois que je dois autant jouer des coudes pour avancer. J’atterris écrabouillé sous les rangers des slammers au deuxième rang. Mais je reste attentif au son qui est excellent. On sent le charisme de Down. Quelle ambiance ! Phil, (quel chanteur !) visiblement à fond, tape même son micro sur son crane jusqu’à sang. Un classique chez lui apparemment. Les musicos sont à l’aise, aucune prise de tête, on se croirait à une répétition du groupe, mais sans fautes. Ils dégagent un air sympathique au possible. NOLA est le principal album qu’ils jouent et on ne s’en plaint pas. Décidément il y a du lourd aujourd’hui. Un des meilleurs concerts de ma vie. Une fois terminé, je cours sur ce qui me reste de jambes pour rejoindre la Warzone, ce n’est pas terminé…
Unearth…
C’est un groupe que j’apprécie vraiment qui s’installe sur la scène: Unearth. On reçoit vite leur vélocité et leur force, leurs riffs tranchants et leur chant braillard en pleine gueule. J’assiste au concert du fond de la salle, car la fatigue est trop forte pour jouer des épaules. Je remarque un grand père déchaîné à ma gauche et je lui sourit sans me douter que 10 min après je l’apercevrai slammant au dessus de la foule. Mes morceaux préférés sont joués, notamment My Will Be Done, Giles… Unearth c’est carré, puissant, énervé, malgré le son pas terrible, la régie ayant apparemment décidé d’assommer tout le monde sous le son de la grosse caisse. La technicité des gratteux m’interpelle et cette du « désoiffeur » aussi. Ce dernier se baladant un gros bidon de Kro sur le dos, pour remplir votre éco-cup.
Petite pause avec les copains à la fin d’Unearth, afin de rester en vie jusqu’au lendemain. Assis au loin des scènes on apercevra ZZ Top sur la Mainstage 01, sans commentaire…
Bullet For My Valentine…
22h, BFMV commence sur la Mainstage 02. J’ai déjà vu ce groupe à Paris pour la tournée de leur second album « Scream, Aim, Fire ». Après un 3e album un peu plus heavy, le quatrième me repousse encore plus avec ses tendances « heavy à minettes » dirais je. Des textes dénués d’intérêt à en écarquiller les yeux et l’absence de la double pédale me font maintenant presque renier ce groupe. Lors du premier concert, rien à redire si ce n’est le chant totalement en dessous du niveau des versions studios. Je laisse donc une deuxième chance à Matthew Tuck. Ce n’est pas une performance sidérante mais il nous livre quelque chose d’honnête -il a surement pris des cours de chant… Avant le début du concert, j’entends quelqu’un dire « j’espère qu’ils joueront les premiers albums car les derniers sont pourris ». I agree. Effectivement ils jouent deux ou trois morceaux du dernier pas plus. On aura le droit à leurs classiques. A noter que Michael Padget est absent sur scène et remplacé. BFMV ce n’est qu’un groupe de plus en plus décevant, malgré tout je ne peste pas après eux, je suis satisfait du live.
Kiss…
Enchaînons avec Kiss, le groupe tant attendu par les octogénaires ! Blague à part c’est juste par curiosité que je suis débout devant la Mainstage 01 à cette heure. Effectivement Kiss au HellFest ce n’est QUE du spectacle ou presque. Le batteur déclenche des feux d’artifice à chaque fin de morceaux (qui sont interminables), un membre s’amuse sur une tyrolienne, la scène change d’aspect et de configuration en direct. Vous en prenez plein les yeux. Et quel monde devant la scène !!! En partant me chercher une bière car trop de spectacle tue la musique et au bout de 3 morceaux j’en ai eu ma claque… je m’éloigne, m’éloigne et arrivé derrière la régie c’est encore bondé. Les grands écrans ne suffisent plus à une certaine distance, les calmes sont debout avec des jumelles… hallucinant, vraiment. Ils ont au moins eu le mérite de réunir tout le public présent.
Korn…
Retour sur la Mainstage 02 (décidément ma scène de prédilection) pour Korn. C’est au loin de la scène, assis, que j’assiste au concert en profitant des confortables écrans. Fidèles à eux même, les membres de Korn livrent un concert varié, essayant de mélanger un peu tous leurs albums. Ils débutent sur Blind, n’oubliant pas les vieux fans et ça fait plaisir. Mon impression générale est la même que lorsque que j’écoute le CD : musique originale et chant excellent, avec un rendu global un peu trop mou pour que j’accroche vraiment.
Je n’attends pas la fin du show pour aller m’écrouler dans la tente afin de récupérer de cette journée… ZzzZz…
La journée du dimanche:
La journée du dimanche:
Eryn Non Dae…
Même scénario que la nuit précédente, mais aujourd’hui on se lève tôt car Eryn Non Dae est sur la Valley à 10h30 ! J’arrive à l’heure pour le show où j’aperçois déjà une poignée de toulousains parmi la foule. On s’installe donc pour encourager leur musique si spécifique mais que j’apprécie beaucoup. La set-list est apparemment identique à celle de leur live à la Dynamo quelques semaines auparavant. Pas de surprise, ils sont toujours aussi bons et pros. Mention spéciale pour The Great Downfall très impressionnante en live. Finalement un joli petit public est présent devant la scène, continuez les gars !
Un gros trou se fait dans la journée puisqu’il faut faire la sieste, ranger les affaires, replier la tente et la ramener à la voiture… Je suis de retour au Fest vers 16h mais je me réserve exclusivement pour le show de Gojira à 19h. Je m’assois donc devant les mainstages par curiosité avec un bon litre et demi de Kro. J’aperçois les shows de Mass Hysteria, Newsted et Voivod, aucun ne m’a plus convaincu que les nanas sexy se baladant en échasses, surement engagées pour faire rêver les esprits alcoolisés -comme le mien.
Gojira…
19H. Gojira, enfin ! Je découvert cette année le groupe ; “écoute la baleine” m’a t-on dit. Et bien la baleine je ne l’ai pas vraiment appréciée, malgré 2 écoutes intégrales. Pour le Hellfest, je me suis imprégné de « l’Enfant Sauvage », qui pour moi est bien plus accessible. J’ai hâte de voir leur prestation… La mainstage 01 est étonnamment bondée pour un groupe français, on joue même des coudes pour arriver dans les premières lignes. Le groupe fait son entrée avec Explosia et nous régale de suite avec un son lourd et bien travaillé. Bravo la régie, quel son ! La fureur de Gojira se déchaîne. Surement le meilleur live de tout le Fest pour moi (avec Down). C’est gras, véloce, le public est en feu. Des anglais, allemands et hollandais brandissent leur t-shirt à l’effigie du groupe. C’est beau ! On a le droit au « mur de la mort, à la française » qui fini de me broyer. Que dire à part que j’adore et qu’une heure de concert est trop courte pour un tel groupe.
Apparemment les Clutch sont absents et sont remplacés par Down sur la Valley. Aie Aie Aie Down sur une petite scène on va crever ! En fait, c’est plutôt un concert de Crowbar auquel on assiste. Down est là mais Anselmo ne chante pas (ou très peu) et boit sa bière sur le côté de la scène. Il laisse la place à « barbe de l’enfer », qui assure plus à la guitare qu’au chant… Vu le monde et la distance à laquelle je me trouve, je préfère changer de scène direction Symphony X sur la Mainstage 02. Une bonne découverte ! Les musiciens bourrés de talents et qui dégagent une bonne énergie sont assez rares. Un bon chanteur qui interagie beaucoup avec le public, un gratteu qui fait du branlage de manche avec facilité… Je suis incapable de vous citer un album ou même un morceau de ce groupe mais je m’y intéresserai surement plus tard. Le groupe arrive même à interpeller les fans de Stone Sour qui attendent sur la scène à côté…
Stone Sour…
Tiens moi aussi je veux voir Stone Sour, par curiosité, car l’écoute de leurs morceaux « médiatiques » m’a laissé de marbre. C’est quand même Corey Taylor laissons lui une chance. Hé bien je ne suis pas emballé non plus en live. Le talent est présent et le son n’est pas mauvais, mais leur musique n’arrive pas à me prendre aux tripes. J’aurai sincèrement préféré Slipknot. C’est surement cette nostalgie qui m’empêche d’aimer Stone Sour. Cependant Corey chante vraiment bien. C’est toujours en live que je me fais une vraie idée sur les voix, ici rien à redire, il mérite son succès.
Je finis le Fest sur une bonne impression donc, car il est temps de partir pour moi, de rechercher les co-voitureurs perdus et de prendre la route. La fatigue prenant le dessus sur la motivation. C’est difficile de retransmettre les émotions et les expériences vécues lors de 3 longs jours de concerts non stop, je vous livre donc une chronique modeste. C’est vraiment une expérience à essayer, je ne peux que vous conseiller le Hellfest. Celui-ci aura été pour moi un des meilleurs moments de l’année 2013. J’en reviens enrichi avec des souvenirs inoubliables plein la caboche, mais surtout avec une soif de découvertes encore plus grande et un amour pour le metal renforcé. Ça va être un grand travail d’approfondir mes connaissances sur les groupes qui m’ont interpellé en live. J’ai donc encore beaucoup à apprendre et des dizaines d’albums à écouter pour cette fin d’année.
Report par J.Mottet
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