Événement
Gravity + Karma Zero + Seylen + Checkmate @ La Dynamo
Le Lapin Noir présente:
Gravity + Karma Zero + Seylen + Checkmate @ La Dynamo
GRAVITY
Gravity est un groupe de Metal montpelliérain aux influences diverses, se caractérisant par une musique puissante, atmosphérique et mélodique. Dans un style qui lui est propre, le groupe évolue entre des passages hardcore et violents pour revenir sur des mélodies teintées de chant mais qui n’en sont pas moins brutales.
En janvier 2009, après plusieurs changements de line-up, Gravity voit le jour, composé d’Emilie (chant), Alex (Guitare Rythmique), Mathieu (Guitare Soliste), Tim (basse) et Richy (Batterie). Après leur premier album « Syndrome » le groupe montpelliérain commence à se faire une place dans la scène du Metal hexagonal, partageant la scène avec Betraying The Martyrs, As They Burn, Zuul Fx, Kalisia, Hypno5e et Warratah.
Influencés autant par le Deathcore et le Metalcore que par le Metal Progressif, le Djent, le Postcore, le Heavy Metal et le Death Mélodique. Gravity crée un univers musical qui lui est propre, cherchant toujours à mêler mélodie et puissance.
« Eutheria » le nouvel album de Gravity sortira en Novembre 2012 chez M&O Music, un album que l’on espère ravageur…
KARMA ZERO
Début 2009, Karma Zero entame son premier concert et se crée rapidement une réputation scénique et finit par jouer au Hellfest en 2009. Dans la foulée, le groupe sort son 1 er EP en 2010 permettant au groupe d’assoir sa réputation scénique dans le grand Ouest, en partageant l’affiche avec des groupes tels que The Arrs, Madball, Dagoba, Zuul FX et bien d’autres, lors de concerts et de festivals comme le Hellfest et le Motocultor Fest.
En 2012, ayant pris une direction plus metalcore, Karma Zero sort son 1er album de 11 titres intitulé « Architecture of a Lie ».
Le groupe confie l’ arrangement de l’album à Stephane Buriez (Loudblast, Betraying the Martyrs, Behemoth…) au E-Factory studio (Tagada Jones, Black BombA…), et c’est finalement Damien Bolo @Spectrum Studio (Gokan, C2C) qui réalise le mixage et le mastering de l’album.
Le groupe est remonté comme jamais et est plus que prêt à investir toute la France.
SEYLEN
Découvrir le groupe sur AMT
Né en 2010 de la rencontre entre Jok et Kami, SEYLEN s’est concrétisé en 2012 dans sa forme définitive avec l’arrivée de Macht, Clément et Martin. S’efforçant d’allier brutalité et violence à un univers doux et aérien, SEYLEN se teinte d’une ambiance sombre et post-apocalyptique. Tout en rentrant dans les standards du metal moderne, le groupe garde le parti pris d’une certaine simplicité, gage de sa sincérité.
CHECKMATE
Avec plus de 100 dates ainsi qu’une tournée en Europe et aux Etats-Unis, Checkmate réussit le pari de se faire un nom sur la scène métal française sans l’appui d’aucun label.
L’année 2012 aura vu le groupe se produire en France, Allemagne, Suisse, Autriche, Hongrie et Espagne, ainsi que sur la côte Est américaine dans des villes telles que New-York, Philadelphie, Boston et bien d’autres.
Checkmate vient d’enregistrer son premier album « Immanence » sous la houlette de Guyom Pavesi (Devianz, The Prestige) excepté les guitares par Lucas D’angelo (Betraying The Martyrs) et de l’incontournable Alan Douches (Mastodon, The Dillinger Escape Plan, Whitechapel) pour le mastering. Un concept-album à la fois travaillé et spontané, qui joue avec les émotions et refuse les étiquettes du métal.
« Immanence », sorti le 7 juin 2013, alterne entre une puissance exacerbée et des ambiances aériennes. C’est surtout un album incontestablement taillé pour la scène et qui, à coup sûr, ne laissera personne indifférent.
PAF : 5€
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REPORT:
Décidément, le Lapin Noir ne s’arrête jamais pour les concerts. En effet, pour la modique somme de 5 euros (encore), nous avons un plateau Metalcore français du plus bel effet. Personnellement, il se trouve que je n’écoute pratiquement jamais ce style à la maison mais je ne dit jamais non à un concert car ça envoie le pâté en live.
Le régional de l’étape est le groupe Seylen. Et pour seulement le second concert, les petits toulousains assurent comme il faut. Car, il faut savoir que nous avons pu assister à leur premier concert la semaine précédente et que les conditions sonores du lieu n’étaient pas au rendez-vous pour pouvoir apprécier le metal/djent technique du combo. Maintenant, c’est chose faite. Et on peut enfin sentir toutes les nuances et divers passages tantôt atmosphérique tantôt électriques. A suivre de près.
C’est au tour des parisiens de Checkmate. Le metalcore du combo fait mouche pour la petite centaine de personnes présentes et les musiciens ne ménagent pas leurs efforts. Pogos, slams et même un Wall Of Death sur le dernier morceau démontre une énergie débordante aussi bien sur scène que dans le pit. Une très bonne découverte.
Les nantais de Karma Zero nous font l’honneur de repasser dans le coin pour la deuxième en peu de temps et aux dire du chanteur, ils n’ont pas des excellents souvenirs de leur premier passage dans la ville rose. C’est donc remontés à bloc qu’ils déboulent sur scène, le son est plus massif bien que cristallin, un batteur pas mega technique mais qui détruit ses caisses comme si sa vie en dépendait et le chanteur maîtrise bien son sujet, alternant screams, chant clairs peu présents mais bien utilisés et growls d’outre-tombe lors de breakdown furieux. Pour le dernier morceau, le groupe fait monter 2 potes à eux en guest au chant. Rock n Roll, quoi. Un bon moment.
Place maintenant à la tête d’affiche, Gravity. Le groupe semble prêt à en découdre. Malheureusement l’heure tardive et les derniers métros pointant leur nez, la salle se vide pratiquement au 3/4.
Mais cela ne parait pas inquiéter les montpelliérains. Leur metal nettement taillé pour la scène tend parfois même vers le death mélodique ce qui n’est pas nous déplaire. Et leur petit bout de chanteuse parait même effrayante avec son growl à la Eths, me dit-on dans l’oreillette. Enfin une vrai femme qui sait nous parler comme il faut. En revanche, ils faut vraiment avoir l’ouïe très fine pour entendre ses passages murmurés ou en lyrique, noyé sous les autres instruments, ce qui est fort dommage. 45 minutes très sympathiques.
Revenez quand vous voulez.
par Romain REAPER